Tous les articles par CM

Cycle « Belleville Ménilmontant en images » : Jazz à Belleville

17h :

• « Paris Blues »

Fiction en N/B de Martin Ritt – 95 min

Avec Paul Newman et Sidney Poitier

Deux musiciens américains vivent à Paris, où ils jouent tous les soirs dans un club de jazz. Leur rencontre avec deux étudiantes américaines en vacances bouleverse leur vie de noctambules. Le Paris romantique des amoureux sert de cadre à ce film, rythmé par la musique de Duke Ellington et auquel Louis Armstrong apporte sa participation exceptionnelle.

19h :

• Véro et les Tontons Swingueurs

Concert

Une fille de Ménilmontant et ses gars mordus de swing. Les musiciens consacrent une musique captivante autour du style spécifique du Hot Club de France dont Django Reinhardt et Stéphane Grappelli ont été les précurseurs dans les années 30’ .Le quartet puise son répertoire dans le swing manouche. Il réunit des standards de jazz, des compositions de Django Reinhardt, des valses. Il y a environ 50 ans, le génie de Django Reinhardt créé une sonorité toute originale. Une nouvelle composante de la guitare-jazz naît sous ses doigts. Le jeu de Django deviendra par la suite un style à part entière. On lui donnera entre-autre le nom de jazz manouche.

Entrée: 5 euros

Modes d’emploi : Canal Marche – Autre Monde (Radio Fréquences Paris Plurielles 4 mai 2012)

Animé par : Gilles, Claude à la technique.

Invités : Louise de Canal Marche pour nous parler de l’université populaire et Elodie, Alain de « Autre Monde » Association de solidarité, lutte contre les différentes formes d’exclusion

– GREVE DES HOTELS DU GROUPE « LOUVRE HOTELS » A PONT DE SURESNES DU 20 MARS AU 16 AVRIL 201 (reportage Odile)

– « CANAL MARCHE »

« AUTRE MONDE »

– Pôle de Lutte contre la Précarité

– Pôle culturel, l’atelier photo

micro Cassandre : « Le peuple inattendu »

C’est naturellement à la Maison des Métallos à Belleville, qui fut un haut-lieu de culture syndicale et ouvrière et reste ancrée dans un quartier multiculturel, que se déploie l’exposition-installation de Canal Marches : la richesse et la diversité humaine des quartiers populaires s’y donne à entendre et à voir en elle-même et par elle-même. Une mosaïque d’écrans de toutes tailles invite à un cheminer parmi une myriade de visages et de témoignages; le dispositif éclaire d’une subtile palette les expressions aux accents singuliers où s’articulent joies, colères, doléances, interrogations…

Autant de messages qui nous sont adressés pour exprimer les préoccupations quotidiennes, intimes ou publiques, qui traversent ces vies ; une invitation à reconsidérer une frange de la population occultée par le spectacle de la « télé-réalité ». Quel meilleur regard que celui des habitants eux-mêmes pour en révéler la diversité et les nuances?

Le dispositif sous forme de tableau vivant compose la toile de fond des rencontres et ateliers proposés pendant presque une semaine par l’équipe de Canal Marches. L’exposition se conçoit comme un prolongement des activités que mène l’association tout au long de l’année, où sont débattus et mis en pratique les enjeux et méthodes de réalisation collectives.

Après l’ouverture sous l’égide d’Annick Coupé (Sud-solidaires) et Annie Pourre (No-vox), la transmission sera aussi à l’œuvre lors de moments de projection communes : Jean-Pierre Thorn, pionnier du cinéma militant, ayant accepté de venir présenter son dernier film « 93, la belle rebelle » en compagnie de slammeurs. L’éveil au regard critique enfin, est aussi en cause, qui sera mis question lors d’une discussion animée par Eugénie Barbezat, journaliste à Radio Aligre, avec Richard Sovied (Télé Bocal), Audrey Lehout (Marianne Films), et Anne Toussaint (Les Yeux de l’ouïe).

Depuis trois ans que fonctionne l’Université populaire la dynamique de pédagogie par l’action qu’elle revendique associe directement les habitants et les responsables des associations des quartiers concernés dans le choix des sujets et la fabrication des images. Il s’agit d’initier un mouvement qui vise à l’appropriation du langage audiovisuel et à l’autonomisation des pratiques de production. La détermination et la patience nécessaires pour engendrer ces expressions « à contre-pied » relèvent de choix mûris par l’expérience de la pratique : autour de Patrice Spadoni, initiateur de l’aventure, une poignée de jeunes professionnels de l’image, à l’écoute et au service de chacun, porte toute son attention à valoriser la dimension humaine et la relation dans ces espaces sensibles.

Les questions se posent tout au long du processus, par exemple pour les choix éthiques de montage, dans le respect de la parole donnée, et revêtent aussi parfois des aspects très pragmatiques : en amont, dans l’accompagnement pour l’acquisition d’équipements adaptés (la plus grosse caméra, en haute définition, n’a d’intérêt que si, à l’autre bout de la chaîne, l’ordinateur de montage a la puissance nécessaire pour traiter de lourds fichiers…) ; ou en aval, par des choix favorisant la circulation des œuvres dans un souci qualitatif : diffusion sous licence libre, hébergement sur serveur propre pour éviter le nivellement par le flux des plateformes à grande échelle…

Partis de Belleville ces ateliers tout-terrain innervent désormais toute l’Île-de-France, et le rhizome commence même à éclore au-delà, en province ou encore au Maroc. Les « paroles et mémoires » recueillies ont valeur d’archive contemporaine, dont un site dédié recense la collection. A terme, les habitants et les associations eux-mêmes doivent devenir les passeurs de ces expériences : sauront-ils transformer cet outil de construction de soi en une arme au service de l’expression venue « d’en bas » ?

A l’heure où les éditorialistes parisiens s’interrogent encore sur le sens que l’on doit conférer à l’expression citoyenne sortie des urnes, et où le dialogue entre les pouvoirs publics et les revendications de la société civile semble permettre un nouveau souffle (comme à Notre-Dame-des-Landes par exemple), l’exergue de Michel Butel, en couverture du 2e numéro de son journal l’Impossible, résonne d’un écho particulier : « Il y a les experts, il y a les penseurs, et puis il y a le peuple. Le peuple inattendu. C’est-à-dire des voix et des pensées que personne, ou rien, ne laissait présager. »

UPOPA – UNIVERSITÉ POPULAIRE AUDIOVISUELLE
Du 9 au 13 mai à la Maison des métallos – 94 rue Jean-Pierre-Timbaud 75011 Paris
Programme, infos : www.upopa.org

Le site de l’association Canal Marches : www.canalmarches.org
Paroles et mémoires des quartiers populaires : www.paroles-et-memoires.org

HorschampTV s’associe à cette manifestation : retrouvez en avant-première sur le site http://tele.horschamp.org, un extrait du magazine vidéo de Canal Marches.

Liberté sur paroles : Avec l’UPOPA, Canal Marches porte la voix (et l’image) des quartiers populaires à la Maison de Métallos ! (radio Aligre FM)

Du 9 au 13 mai 2012 l’association Canal Marches propose, à la Maison des Métallos, la restitution de trois années d’Université Populaire Audiovisuelle . Y sera notamment présentée l’installation vidéo “100 messages d’habitant-e-s des quartiers populaires”, des projections de films associatifs et les citoyens pourront laisser des messages dans la cabine vidéo d’expression libre. Sur le plateau de Liberté sur Paroles, deux réalisateurs : Patrice Spadoni et Christophe Cordier, qui collaborant de longue date à cette association créée par des professionnel(e)s de l’audiovisuel, des chômeurs et précaires, des militant(e)s des mouvements sociaux pour contribuer à l’expression, à la visibilité des “Sans voix” et de leurs résistances, et plus largement, des personnes issues des milieux populaires et à valoriser leur créativité, notamment, mais pas exclusivement, par l’appropriation de l’outil vidéo. Le premier est l’auteur du film culte “Les garçons Ramponeau“, véritable bijou et surtout témoignage inestimable dans lequel l’histoire d’un quartier (Belleville) rejoint celle du 20e siècle. Un film à voir et à revoir tan il nous donne de clé pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui et, peut être comment éviter de terribles dérives. Quant à Christophe Cordier, il a co réalisé l’excellent “D’Egal à Egales“, un film dressant les portraits de militantes syndicales, qui sera diffusé lors de l’UPOPA à la maison des Métallos. Il y est question d’engagement, d’action collective et aussi, de vie, tout simplement !

Spectacle annuel de théâtre-forum de NAJE, le 2 juin

Vous avez le choix entre deux horaires. Dans les 2 cas, essayez d’arriver pas mal en avance, afin d’avoir le temps de régler les modalités de l’accueil. (La réservation est obligatoire, et le « mode d’emploi de l’invitation » figure ci-dessous.)

Cette année je ne serai pas sur scène, mais dans le public, et je sais que comme d’habitude ce sera un spectacle de qualité … et hélas d’une brûlante actualité.

Comme le dit souvent Fabienne «c’est gratuit, parce c’est important».
Mais les dons de tous ceux qui pourront en faire seront les bienvenus, parce que les temps sont durs, et que si le plus grand nombre des participants à ce spectacle sont bénévoles, il faut néanmoins payer leurs billets de train (ils viennent de toute la France), afin qu’ils puissent se réunir tout au long des étapes de ce travail , qui est une création collective. Et puis, bien sûr, il y a aussi un noyau de comédiens professionnels.

Et vous ne serez pas surpris d’apprendre que les subventions ne cessent de diminuer, comme dans l’ensemble du secteur de l’éducation populaire.

N’hésitez pas à diffuser cette invitation autour de vous, en particulier auprès des personnes qui subissent de plein fouet cette casse des services publics. Si au moins ce spectacle leur mettait un peu de baume au coeur, et leur permettait de se sentir moins seules, ce travail aurait déjà atteint l’un de ses objectifs.

Alors, on se voit le 2 juin à la Parole Errante ?

Pour plus d’info sur NAJE, c’est ici : http://www.naje.asso.fr/article.php3?id_article=413


Nous retransmettons d’autant plus volontiers cette invitation de M-O.M. que Canal Marches et NAJE ont travaillé ensemble sur LES IMPACTES

À propos de NAJE sur le site de Canal Marches :

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