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SUR JOACHIM GATTI / RAPPEL DES FAITS
Ceux qui s’étaient attaché à cette expérience et les résidents ont décidé pour protester contre l’expulsion d’organiser une gigantesque bouffe dans la rue piétonnière de Montreuil.
Trois immenses tables de gnocchi (au moins cinq mille) roulés dans la farine et fabriqués à la main attendaient d’être jetés dans le bouillon. Des casseroles de sauce tomate frémissaient. Ils avaient tendu des banderoles pour rebaptiser l’espace. Des images du front populaire ou des colonnes libertaires de la guerre d’Espagne se superposaient à cette fête parce que parfois les images font école. J’ai quitté cette fête à 20h en saluant Joachim.
A quelques mètres de là, c’était le dernier jour dans les locaux de la Parole errante à la Maison de l’arbre rue François Debergue, de notre exposition sur Mai 68. Depuis un an, elle accueille des pièces de théâtres, des projections de films, des réunions, La nuit sécuritaire, L’appel des Appels, des lectures, des présentations de livres… Ce jour-là, on fermait l’exposition avec une pièce d’Armand Gatti « L’homme seul » lu Pierre Vial de la Comédie Française et compagnon de longue date. Plusieurs versions de la vie d’un militant chinois s’y confrontent : celle de la femme, des enfants, du père, du lieutenant, du général, des camarades…
C’était une lecture de trois heures. Nous étions entourés par les journaux de Mai. D’un coup, des jeunes sont arrivés dans la salle, effrayés, ils venaient se cacher… ils sont repartis. On m’a appelé. Joachim est à l’hôpital à l’hôtel Dieu. Il était effectivement là. Il n’avait pas perdu conscience. Son visage était couvert de sang qui s’écoulait lentement comme s’il était devenu poreux. Dans un coin, l’interne de service m’a dit qu’il y avait peu de chance qu’il retrouve l’usage de son œil éclaté. Je dis éclaté parce que je l’apprendrais plus tard, il avait trois fractures au visage, le globe oculaire fendu en deux, la paupière arrachée…
Entre ces deux moments; celui où je l’ai quitté à la fête aux gnocchi et l’hôtel Dieu que s’était-il passé ? Il raconte : Il y a eu des feux d’artifice au dessus du marché. Nous nous y sommes rendus. Immédiatement, les policiers qui surveillaient depuis leur voiture se sont déployés devant. Une minute plus tard, alors que nous nous trouvions encore en face de la clinique, à la hauteur du marché couvert, les policiers qui marchaient à quelques mètres derrière nous, ont tiré sur notre groupe au moyen de leur flashball.
A ce moment-là je marchais et j’ai regardé en direction des policiers. J’ai senti un choc violent au niveau de mon œil droit. Sous la force de l’impact je suis tombé au sol. Des personnes m’ont aidé à me relever et m’ont soutenu jusqu’à ce que je m’assoie sur un trottoir dans la rue de Paris. Devant l’intensité de la douleur et des saignements des pompiers ont été appelés.
Il n’y a pas eu d’affrontement. Cinq personnes ont été touchés par ces tirs de flashball, tous au dessus de la taille. Il ne peut être question de bavures. Ils étaient une trentaine et n’étaient une menace pour personne. Les policiers tirent sur des images comme en témoigne le communiqué de l’AFP.
Un jeune homme d’une vingtaine d’années, qui occupait, avec d’autres personnes, un squat évacué mercredi à Montreuil (Seine-Saint-Denis), a perdu un œil après un affrontement avec la police, a-t-on appris de sources concordantes vendredi. Le jeune homme, Joachim Gatti, faisait partie d’un groupe d’une quinzaine de squatters qui avaient été expulsés mercredi matin des locaux d’une ancienne clinique. Ils avaient tenté de réinvestir les lieux un peu plus tard dans la soirée mais s’étaient heurtés aux forces de l’ordre. Les squatters avaient alors tiré des projectiles sur les policiers, qui avaient riposté en faisant usage de flashball, selon la préfecture, qui avait ordonné l’évacuation. Trois personnes avaient été arrêtées et un jeune homme avait été blessé à l’œil puis transporté dans un hôpital à Paris, selon la mairie, qui n’avait toutefois pas donné de précision sur l’état de gravité de la blessure. »Nous avons bien eu connaissance qu’un jeune homme a perdu son œil mais pour le moment il n’y a pas de lien établi de manière certaine entre la perte de l’œil et le tir de flashball », a déclaré vendredi la préfecture à l’AFP.
La police tire sur l’image d’un jeune de 20 ans qui essayent de reprendre son squat. Et pour la police et les médias, cela vaut pour absolution, et c’est le premier scandale.
Faut-il rétablir la vérité sur l’identité de Joachim Gatti ne serait-ce que pour révéler la manipulation des identités à laquelle se livre la police pour justifier ses actes , comme s’il y avait un public ciblé sur lequel on pouvait tirer légitimement ?
Joachim n’a pas 20 ans mais 34 ans.
Il n’habitait pas au squat, mais il participait activement aux nombreuses activités de la clinique
Il est cameraman
Il fabrique des expositions et réalise des films.
Le premier film qu’il a réalisé s’appelle « Magume ». Il l’a réalisé dans un séminaire au Burundi sur la question du génocide. Aujourd’hui, il participe à la réalisation d’ un projet dans deux foyers Emmaüs dans un cadre collectif.
On devrait pouvoir réécrire le faux produit par l’AFP en leur réclamant de le publier. Il serait écrit :
Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans a reçu une balle de flashball en plein visage alors qu’il manifestait pour soutenir des squatteurs expulsés. Il a perdu un œil du fait de la brutalité policière.
Stéphane Gatti
Comme Canal Marches, vous pouvez signer la pétition pour l’interdiction totale de l’utilisation des armes non-létales (flashball, LBD40, tazer) par les forces de l’ordre
en cliquant sur le bouton:
Atellanes vous invite à écouter Radio Danube sur Fréquence paris Plurielle 106.3 FM
DU 14 JUILLET 2009 (12h – 13h)
Emission « Culture, Culture »
– La Bibliothèque Crimée de la rue Petit avec Christine Fleuret et Véronique Vézinet + enfants
Emission « Rendez-vous Citoyen »
avec Daniela Schwendener
– La Médiation des conflits en milieu professionnel, social et familial
– Retour sur les « Dialogues en humanité » du 2 au 5 juillet 2009 au Parc de la Tête d’or à Lyon
PROGRAMME DU 15 JUILLET 2009 (12h – 13h)
Emission « La Ronde des métiers»
– Le métier d’ergothérapeute avec Geoffroy Leloutre, et d’auxilliaire de vie avec Maria Honorio,
tous deux membres salariés de la Fondation Maison des Champs
– Le métier de laborantine avec Christiane
Emission « Rendez-vous Citoyen »
avec Annie-Paule Derczansky de l’association « Batisseuses de Paix »
– Du rapprochement entre les communautés juives et musulmanes et la question israëlienne/palestienne à l’aune du camps de la paix
PROGRAMME DU 16 JUILLET 2009 (12h – 13h)
Emission « Scène musicale et spectaculaire»
– Malika, poétesse, nous livre un de ses nombreux poèmes
– Harpe avec Myriam Serfass
– Heyvlin nous parle de la Danse du ventre
– Rock avec « les Soucoupes violentes », de retour sur le label Patate Records
Atellanes
(contact Marc Flavigny)
10 ter rue de la Solidarité, 75019 Paris
Tél : 01.42.64.14.66
Port : 06.87.15.91.24
« Etranges étrangers » (1970, 58 min, documentaire couleur) de Marcel Trillat et Frédéric Variot
Après la projection nous pourrions échanger sur les luttes des sans-
papiers, des travailleurs immigrés et de leurs soutiens dans le XXème
arrondissement, aussi bien au niveau des entreprises que des foyers
et des écoles.
« Jovanny et les Saumons », ou quand les saumons de Jovanny montent en péniche : un film Canal Marches programmé dans le festival au fil de l’eau CINÉFIL
-Pour tout savoir sur « Jovanny et les Saumons » de Thibault Dufour, Patrice Spadoni et Farid Zeroulou (Canal Marches) :
https://canalmarches.org/spip.php?article231
-Pour tout savoir sur le festival :
Frontières de l’intime
«Frontières de l’intime» est le troisième volet qui poursuit cette interrogation sur la mise à distance de tout ce qui apparaît ou est autre, étranger.
Il s’agit ici de réfléchir sur notre propre étrangeté face à nous-mêmes et face au regard de l’autre : cette « étrange étrangeté» qui nous confronte à la maladie d’Alzheimer, à la transsexualité et à l’enfermement de la «folie» vue sous le prisme de l’autisme. Une réflexion transversale qui nous invite à questionner notre rapport à l’altérité, aux singularités et aux identités plurielles.
« Passer un pont, traverser un fleuve, franchir une frontière, c’est quitter l’espace intime et familier où l’on est à sa place pour pénétrer dans un horizon différent, un espace étranger, inconnu, où l’on risque, confronté à ce qui est autre, de se découvrir sans lieu propre, sans identité. »
Jean-Pierre Vernant
PROGRAMME
Des films rares ou inédits, qui seront suivis de témoignages et d’échanges avec le public et certains des réalisateurs.
séance n°1
à 15h30
Yaaba
Film d’Idrissa OUEDRAOGO avec Fatimata Sanga, Noufou Ouedraogo, Roukietou Barry
1989 – France, Suisse, Burkina-Fasso – 90 mns
Dist. : Pom Films
Présenté en ouverture de la quinzaine des réalisateurs au festival de Cannes 1989.
C’est l’histoire de Bila, un enfant d’une dizaine d’années qui observe avec espièglerie la vie de son village Mooré au Burkina-Fasso. Il se prend d’amitié pour Yaaba, une vieille femme aux traits flétris, que le village tient à l’écart, l’accusant de sorcellerie. Petit à petit une complicité naît entre ces deux êtres que tout semble séparer…
> Projection suivie d’échanges avec le public.
séance n°2
à 18h
Appelez-moi Madame
Film de Françoise ROMAND
1986 – France – 52mns – Alibi Productions
Françoise Romand réalise son premier film en 1985 : Mix-Up ou Méli-Mélo. Découvert au Museum of Modern Art de New York, il est alors acclamé par la critique américaine.
Appelez-moi Madame confirme son style, à la frontière du documentaire et de la fiction. Le film raconte l’histoire sensible et troublante d’Ovida Delect, née Jean-Pierre, militant communiste et ancien résistant, devenu transsexuel après son mariage avec Huguette. Dans un cadre «vieille France» le décalage surprend. L’humour rivalise avec la tendresse.
> Projection suivie d’échanges avec la réalisatrice.
à 20h30
tempus fugit
Diaporama de Yann CASTANIER, membre du collectif Chut! Libres.
2008 – France – 5mns
Début d’un travail de fond que le photographe a initié en août 2008, sur la maladie d’Alzheimer.
elle s’appelle sabine
Film documentaire de Sandrine BONNAIRE.
(2008 – France – 85mns – Dist. : Les Films du Paradoxe)
Quinzaine des réalisateurs, Prix Fipresci (Critique internationale)
Cannes 2007 – Prix France Culture du cinéma 2008.
Un portrait de Sabine Bonnaire, jeune femme autiste, réalisé par sa sœur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et un témoignage de sa vie d’aujourd’hui dans une structure adaptée. Le documentaire évoque une personnalité attachante dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie, dans un foyer d’accueil, en Charente, même si ses capacités demeurent altérées.
> Projection suivie d’échanges avec la réalisatrice (sous réserves) et Marie-Hélène Wittkowsky, psychanalyste (sous réserves).
Renseignements
Les projections ont lieu au Studio de l’Ermitage :
Studio de l’Ermitage
8, rue de l’Ermitage, PARIS XXe.
Métro Jourdain ou Ménilmontant | Bus n° 26 et n° 96.
Réservation : 01 44 62 02 86
Tarifs :
séance n°1 : 4 € (plein tarif), 3 € (tarif réduit).
séance n°2 : 6 € (tarif unique).
Les Cuisses Blanches, de Frédéric Hontschoote
Les Cuisses Blanches de Frédéric Hontschoote
France / 13′ / 2009
Kalista
Pourquoi les Africains ne parviennent-ils pas à produire ce qu’ils mangent ? Partant de l’exemple du poulet au Sénégal, Frédéric Hontschoote et Stéphanie Besse sont partis, camera au poing, à la rencontre des consommateurs, des commerçants, des éleveurs et même des industriels locaux pour tenter de comprendre ce qui maintient l’Afrique en situation de dépendance alimentaire. Des rencontres fortes, émouvantes, comme cet entrepreneur africain particulièrement dynamique qui avait cru un temps parvenir à l’autosuffisance de son pays en viande de volailles. Il a vu depuis son rêve sabordé par des décisions politiques qui le dépassent. Les film est pourtant optimiste, montrant des Africains pleins de ressources et nullement résignés.
Denial de Amy Lim
Royaume-Uni /3’30 / 2009
The Moving Pictures
Depuis 1979, des dizaines de milliers de baha’is iraniens se sont vus refuser l’accès aux études supérieures du seul fait de leur croyance religieuse. Cette croyance implique l’égalité entre hommes et femmes, la justice sociale et, ironie du sort, l’accès à l’éducation pour tous. Dans ce court documentaire, la réalisatrice s’adresse à Geoffrey Cameron, assistant chercheur au sein du Foreign Policy Centre de Londres et co-auteur d’un ouvrage intitulé « A Revolution without Rights? Women, Kurds and Baha’is Searching for Equality in Iran ».
Antigone 88
France / 20′ / 2008
En 1988, le régime islamique iranien a exécuté plusieurs milliers de prisonniers politiques en quelques mois. Leurs corps ne furent pas rendus aux familles. Leur nombre, entre 5 000 et plus de 30 000, reste inconnu. Aujourd’hui encore, les faits ne sont pas reconnus ; il est interdit d’en parler.De ces vies brutalement disparues demeurent les lieux où ces femmes et ces hommes ont vécu, construit, résisté, les objets qui les ont accompagnés et les êtres qui se souviennent. C’est à leur rencontre que va ce récit filmé, enveloppant les corps perdus dans un linceul de paysages, de tissus et de mots : ce qu’il reste d’eux. Témoignage d’un destin parmi d’autres, le récit lève le voile sur la réalité d’une histoire occultée. Mais il ne glorifie aucun héroïsme ; il parle avec la voix de ceux qui, dans l’Iran d’aujourd’hui, se souviennent : ces autres qui ne sont pas partis, qui ont succombé ou qui se sont adaptés sans jamais se trahir.
Dyptique de l’Afrique de Camille de Vitry
France / 5’30 / 2008
La gigantesque mine d’or de Sadiola, au Mali, fut largement financée par des aides publiques au développement. Le site est le théâtre de toutes les prédations : contamination des eaux et des sols par les déchets cyanurés de traitement du minerai ; extermination lente des populations locales ; conditions de travail souvent mortelles des ouvriers de l’exploitation…
Crime d’espoir de David Rybojad
France / 26´ / 2008
Art2voir
La situation des « sans-papiers » hante l’actualité française. Elle reste pourtant malconnue.
Aux côtés de militants « sans-papiers » pendant un an, on découvre enfin la dimension humaine de ce combat.
Le FIFDH vous recommande d’aller découvrir le nouveau site internet : Grotius.fr
Grotius.fr est un espace d’analyse sur le devenir de l’action humanitaire et sur les approches journalistiques en temps de crise. Les relations entre médias et acteurs de l’humanitaire sont au coeur de Grotius.fr. C’est un espace de réflexions ouvert à tous, du Nord au Sud, avec un objectif clair : ouvrir un véritable dialogue. Le site est ouvert à toutes vos contributions. Ecrivez à : jjlouarn@yahoo.fr.
COMMUNIQUE DE PRESSE de TV Bruits / Toulouse
Il y a un mois nous avons reçu un courrier de la police convoquant pour une audition le responsable de Tv Bruits et le dénommé André. Mandatés par la collégiale, deux membres de Tv Bruits se sont rendus au commissariat pour avoir plus d’informations.
Ils ont alors appris verbalement de la part de l’officier de police que TISSEO ou les agents TISSEO (nous aimerions avoir l’information précise) ont déposé une plainte contre X pour diffamation pour les propos tenus dans l’article accompagnant le film « Quand TISSEO se dévoile » http://tvbruits.org/spip.php?article1157 où ils se sentaient injuriés par les termes « Robocop avec un pois chiche dans le cerveau ». Ce film a été réalisé lors d’une action du collectif « Génération spontanée » pour protester contre le refus de délivrer sa carte de transport à une jeune femme au prétexte qu’elle portait le voile sur la photo fournie (ce qui est interdit seulement sur les papiers d’identité).
L’officier de police nous indique aussi qu’il n’y a pas de problème d’images étant donné que les agents sont filmés dans l’exercice de leur fonction. Il n’y a pas non plus de problème avec les commentaires qui suivent l’article qui ont été filtrés de manière correcte par Tv Bruits.
TISSEO n’a à aucun moment cherché à nous joindre pour nous informer qu’ils jugeaient diffamatoires ces propos.
Comment réagir ? Différentes solutions s’offrent à nous.
• Retirer immédiatement sur injonction des forces de l’ordre les propos incriminés et aller présenter de suite nos excuses à TISSEO.
• Créer dès aujourd’hui un comité de défense du pois chiche et de toute autre légumineuse qui dans l’affaire est quand même largement floué.
• Refuser catégoriquement tout nouveau rapport avec la police, nous barricader dans notre siège de Mixart Myrys et attendre que le GIGN viennent nous déloger et extirper par la force le dénommé « André ».
• Venir le 29 juin à notre nouvelle convocation, apporter les statuts et les noms des membres de la collégiale (informations déposées en Préfecture), se solidariser autour de l’auteur du film et rendre l’affaire publique.
Vous devinerez sans mal pour quelle réaction nous avons opté.
Tv Bruits
www.tvbruits.org
contact@tvbruits.org
Fête de la musique solidaire avec les sans papiers
Au programme :
ateliers craies et goûters pour les enfants à partir de 17h,
tables d’infos RESF, LDH et Comité de soutien des travailleurs sans papiers de DMMS et Thially
Grand concert avec:
Tadzik
Delphine Aubert
Sambinho Bateria de samba
Pedro Kouyaté
Taniaboo
Masta X + Malfrat et S-Crew
Bazarsonik
Pavé
Venez nombreuses et nombreux !
A diffuser largement, notamment auprès des familles, dès 17h pour les enfants (concert enfants, craies et goûters)
LE CINEMA DE MAI 68 EST A SUIVRE
Au cinéma, Mai 68 dura 13 ans, foyer d’une décennie combattante où
formes de lutte et luttes des formes s’irriguèrent mutuellement. Depuis
5 ans, ce cinéma reprend vigueur. Les Rendez-vous de Périphérie se
proposent de doter ces nouvelles pratiques militantes d’une ascendance,
d’une généalogie. Un week-end de projections, rencontres et
performances, en compagnie de Patrick Leboutte (essayiste, enseignant,
critique itinérant et directeur de collection aux Éditions
Montparnasse), organisé à l’occasion de la sortie du second coffret DVD
Le Cinéma de Mai 1968 (vol. 2 : L’Héritage).