Cassandre/Horschamp et le Conservatoire National des Arts et Métiers présentent :
Éducation populaire :
Une utopie d’avenir ?
Samedi 21 janvier
de 10h à 19h
Conservatoire national des Arts et métiers
292, rue Saint-Martin - 75003 Paris - (Métro : Arts et métiers)
Avec la participation du Collectif « Éducation populaire et transformation
sociale »
Réservations impératives auprés de Cassandre-Horschamp (Nombre de places Autres informations sur le site Horschamp : http://www.horschamp.org En octobre 2005, sous le titre « Éducation populaire/Avenir d’une utopie », Nous faisons aujourd’hui face à un échec relatif des politiques de L’équipe de Cassandre-Horschamp a souhaité prolonger cette démarche par un — Histoire et chantiers à venir On connait le clivage historique entre les tenants de l’Éducation Cassandre/Horschamp souhaite approfondir et prolonger sa contribution à ce — Pré-Programme 9h30 : Accueil 10h-12h30 : Comment et pourquoi a-t-on entretenu un clivage historique Agitateur : Emmanuel Laurentin (France-Culture) 14h-16H : Comment les pratiques issues de l’Éducation populaire Agitatrice : Valérie de Saint-Do (Cassandre-Horschamp) 16h-17h30h : Redéfinir l’Éducation populaire : quelles tutelles, quels Agitateur : Marc Lacreuse (Collectif Education populaire et transformation 17h45 : Propositions pour une Éducation populaire contemporaine (suivi 20h : Incultures Franck Lepage résume soixante ans d’histoire de l’Éducation populaire à Participants Madeleine Abassade (chargée de l’action culturelle à l’Institut (Liste ni définitive ni exhaustive...) Cassandre/Horschamp, Cité européenne des Récollets, 150 rue du Faubourg
limité) :
Tél. : 01 40 35 00 98
Participation : 5 euros
la revue Cassandre consacrait son soixante-troisième numéro à l’histoire,
au présent et au possible avenir de l’Éducation populaire, sous le titre
« Education populaire/Avenir d’une utopie ».
Cette publication, qui retrace l’histoire des relations entre les
mouvements d’éducation populaire et les institutions culturelles et
analyse, sous l’angle de Cassandre/Horschamp, ce qu’elles apportent à une
démarche contemporaine de démocratie culturelle, a connu un écho
important. En cette période où artistes, acteurs culturels, enseignants,
travailleurs sociaux, s’interrogent sur les modes de transmission du
savoir, de la pensée, de la culture aux générations futures, ce travail
répond manifestement à une attente.
démocratisation culturelle.
Au risque de sclérose d’institutions tentées par un enfermement
« élitiste », les industries culturelles apportent une réponse
principalement tournée vers des produits de divertissements de masse,
souvent abêtissants. Que retenir, soixante ans après leur mise en place,
des tentatives menées par les pionniers de l’Éducation populaire et de la
décentralisation culturelle ? Comment renouveler des outils qui ont fait
leur preuves dans la formation critique et politique du citoyen ? Quelles
tutelles d’État pourraient aujourd’hui prendre en compte et renouveler ce
mouvement ?
important débat public associant artistes, acteurs culturels, élus,
acteurs sociaux et militants de l’Éducation populaire. Cette journée de
rencontres se tiendra le samedi 21 janvier, au Conservatoire national des
Arts et métiers.
populaire et ceux des Beaux-arts. Un autre débat affleure aujourd’hui,
chez ceux qui réfléchissent aux objectifs d’une refondation de l’Éducation
populaire, entre les partisans d’une transmission des savoirs entièrement
tournée vers l’action sociale et politique et ceux qui considèrent que la
transmission de l’art et la culture restent des vecteurs irremplaçables
d’émancipation. Ces trente dernières années, l’Éducation populaire a trop
souvent été réduite à l’animation socio-culturelle de loisirs. Ses
missions se sont vues partagées entre la politique de la Ville, la
formation professionnelle et les dispositifs d’insertion, au détriment de
la vision politique globale d’une formation civique de l’adulte, imaginée
par les pionniers. Parallèlement, depuis la fin des années quatre-vingt
dix, l’irruption de mouvements sociaux revendiquant cette filiation, a
incité les acteurs traditionnels de l’Éducation populaire à redéfinir
leurs missions. Un moment tombée en désuétude, cette notion retrouve
depuis quelques années sa place dans le débat public, même si sa
définition fait l’objet de controverses (l’offre publique de réflexion
initiée en 1999 par le ministère de la Jeunesse et des Sports se penchait
ainsi sur la nécessité d’une refondation).
débat national à partir du champ qui est le sien : la relation art
/société. Un champ dans lequel l’apport essentiel des pratiques passées et
présentes de l’Éducation populaire mérite d’être analysé et valorisé.
entre l’Éducation populaire et la Culture ? Que retenir aujourd’hui des
expériences pionnières ?
La création du ministère des Affaires culturelles, en 1959, a tourné le
dos à bon nombre d’expériences artistiques « de terrain » issues de
l’Éducation populaire et creusé un fossé entre pratiques amateurs et
professionnels de l’art. Pourtant, bon nombre des artistes porteurs de la
décentralisation culturelle étaient issus de ce terreau. Ce clivage
artificiel est-il infranchissable ?
trouvent-elles des prolongements vraiment contemporains ? Quelles place y
tiennent l’art et la culture ?
De nombreux artistes ou acteurs culturels interviennent là où « l’art ne
va pas de soi » : dans les quartiers « sensibles », en milieu rural, en
détention, en milieu hospitalier... Certains se revendiquent comme
héritiers directs de l’Éducation populaire, d’autres récusent l’étiquette,
mais leur pratique témoigne de cette filiation. Par ailleurs, si des
mouvements relativement récents, comme ATTAC, revendiquent la dimension
politique de l’Education populaire, ils restent peu présents sur le champ
artistique et culturel.
objectifs, quels moyens ?
sociale)
Le rattachement de l’Éducation populaire à Jeunesse et Sports s’est
accompagné d’un désintérêt progressif des tutelles pour les pratiques
artistiques au sein de ce ministère. Face à un système culturel que des
observateurs pertinents qualifient de « fatigué », des voix s’élèvent pour
remettre en question le clivage issu des années soixante entre les
ministères de l’Education nationale, de la Culture, et Jeunesse et Sport.
Ce qui exige de redéfinir clairement les missions de l’Éducation
populaire...
d’un débat entre différents responsables politiques et le public).
Spectacle de Franck Lepage (durée 1h)
travers ce travail théâtral corrosif et hilarant, qui met en scène les
diverses langues de bois du monde de la culture et du social, et fait se
croiser quelques figures tutélaires de l’Éducation populaire et de la
Culture.
Marcel-Rivière), Guy Benisty (cofondateur du Groupement Théâtral et
cinématographique à Pantin), Paul Biot (animateur du réseau Théatr’action
en Belgique), Maurice Born (ethnologue, comédien, réalisateur), Dominique
Brodin (directeur du Centre dramatique de la Courneuve), Luc Carton
(philosophe, membre du collectif Education populaire et transformation
sociale), Bernard Cassen (fondateur d’ATTAC), Régis Debray (médiologue),
Nicolas Frize (compositeur), Jean-Luc Galmiche (professeur au
Conservatoire du XVIIIème arrondissement de Paris), ,Hubert Gignoux
(Ancien directeur du Centre dramatique de l’Ouest, quatrième Centre
dramatique national, auteur de Histoire d’une famille théâtrale),
Jean-Jacques Hocquard (La Parole errante), Albert Jacquard (généticien et
écrivain), Marc Lacreuse (Collectif éducation populaire et transformation
sociale), Franck Lepage (cofondateur du collectif Education populaire et
transformation sociale), Jacques Livchine (Théâtre de l’Unité), Yves
Lorelle (professeur à l’Université Paris 8), Christian Maurel (sociologue,
délégué général de la FRMJC Méditerranée), Christian Mazucchini (metteur
en scène), Gabriel Monnet (fondateur de la Maison de la Culture de
Bourges), Francis Parny (vice-président à la Culture en Ile-de-France),
Christine Pellicane (metteur en scène, compagnie Tamèrantong !), Robin
Renucci (comédien, fondateur des rencontres de l’ARIA en Corse), Nicolas
Roméas (directeur de Cassandre-Horschamp), Mohammed Rouabhi (metteur en
scène, compagnie Les Acharnés), Maurice Taszman (traducteur de Brecht),
Pierre Vial (comédien, sociétaire de la Comédie-française). Avec la
participation prévue de M. Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la
Culture,
Marie Georges Buffet (secrétaire nationale du PCF), Marie-Christine
Blandin (sénatrice du Nord-pas -de-Calais, Patrick Bloche (député PS de
Paris).
Saint-Martin 75010 Paris. e-mail : cassandre@horschamp.org Tél. : 01 40 35 00 98.
Cassandre porte depuis 1995 les valeurs d’un art en prise avec la société dans la lignée des combats de l’après-guerre, fait avancer les idées et lutte contre l’endogamie. Notre travail est celui d’une « nouvelle critique » qui ne se contente pas de juger l’« objet », mais appréhende le geste de l’art en prenant en compte la relation à l’histoire, aux populations et aux lieux. Visitez le site Horschamp : www.Horschamp.org, mettez-vous même vos informations en ligne sur Passeurs : www.passeurs.org, recevez microCassandre chaque mois. Et, bien sûr, abonnez-vous à Cassandre, la revue papier. _______________________________________________
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