A 10H00
 ? CHERS CAMARADES
Documentaire de Gérard Vidal, 1h30

Des harangues de Jean-Pierre Timbaud aux grévistes de 1936,à la révolte des travailleurs immigrés en 1975,des conflits pour les salaires et la dignité ouvrière, à la lutte opiniâtre contre les licenciements et la fermeture de l’usine à la fin des années 90, l’histoire de Chausson à Gennevilliers concentre des passages emblématiques du mouvement ouvrier. Autour de cette histoire collective, se tissent les parcours individuels d’une dizaine d’acteurs.
Embauché en 1973,Gérard Vidal a vécu cette aventure humaine comme militant pendant une quinzaine d’années. Et aussi derrière une caméra, depuis ses premières images super 8 tournées en 1975.
La projection sera suivie d’un débat animé par le réalisateur du film.

A 14H00
 ? PAS ASSEZ DE VOLUME (notes sur l’OMC)
Documentaire de Vincent Glenn,2h30

OMC -Organisation Mondiale du Commerce- trois lettres pour nommer une institution internationale dont l’idéologie, les caractéristiques, les objectifs n’ont, encore, que très peu de visibilité.
Comment, pourquoi, par qui et pour qui cette organisation a-t-elle été mise en place, et pourquoi est-elle si contestée ?
Sous la forme d’une enquête filmée, entre investigation économique et comédie musicale, ce film dresse le portrait polémique d’une instance de pouvoir dont le champ n’a cessé de s’étendre depuis sa création en 1995.
La projection sera suivie d’un débat avec le réalisateur du film.

A 18HOO
 ? LES SUCRIERS DE COLLEVILLE
Documentaire d’Ariane Doublet, 1h30

Ce film marque une évolution, une rupture dans l’œuvre documentaire d’Ariane Doublet. Après l’ironie douce des « Terriens », la tendre cruauté des « Bêtes », la voilà qui nous invite à pénétrer le quotidien d’une petite usine normande et de ceux qui la hantent plus qu’ils n’y vivent. Fermera ? Fermera pas ? A la sucrerie de Colleville, on attend la décision avec un mélange de colère et de résignation. L’honneur de la réalisatrice de ce film bouleversant, souvent très drôle, parfois horrible, est de ne jamais rentabiliser en termes de spectacle cette tension dramatique, de laisser chacun -ouvriers, spectateurs- occuper au mieux sa propre place, et affronter cet état du monde où l’injustice passe pour une évidence anodine.
La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice du film.