« Les neiges du Kilimandjaro »
de Robert Guédiguian
Un conte moral à l’humanité joyeuse et bouleversante.
Thème du ciné-débat :
« Où en est la classe ouvrière ? »
Transmissions et transformations …
Avec : Un responsable du syndicat Solidaires et un sociologue du travail
Accueil 20h, film à 20h30.
jeudi 12 janvier 2012, au cinéma Frédéric Dard, Les Mureaux, 77 rue Paul-Doumer
Entrée à 6 euros
Voir le programme : http://www.attac78nord.org/IMG/pdf/LesNeigesDuKilimandjaro_12janv2012_tract.pdf
Avis glanés ça et là pour vous donner envie de venir voir
ce « conte moral à l’humanité joyeuse et bouleversante ».
« On y suit un couple dont le mari vient de perdre son travail et ses illusions lorsque, victime d’un cambriolage, il apprend que cette agression a été organisée par un des leurs : un ouvrier, lui aussi licencié.
Sur ce thème des exploités acculés à devenir exploiteurs,… Guédiguian s’aventure, lui, sur le terrain gonflé du conte moral, du mélo solaire qui brandit les valeurs qui sont les siennes depuis toujours – solidarité, courage, résistance – sans jamais basculer dans une mièvrerie condescendante. Tout comme ses personnages, il se confronte à ses propres contradictions, à ce que sont devenues les valeurs qu’il
défendait à l’âge de l’agresseur de ce couple.
Jusqu’où doit vous porter votre générosité ? Faut-il tendre l’autre joue au nom du respect d’autrui ?
….Son cinéma fait rimer engagement et sincérité. Et ne bégaie jamais. »
« La classe ouvrière est mal barrée et les neiges éternelles du Kilimandjaro ont presque entièrement
fondu. On a beau savoir ça par coeur, le nouveau film de Robert Guédiguian met un sacré coup au moral et à l’estomac. »
« La classe ouvrière : c’est un concept qui, y compris quantitativement, est périmé. Ce qui ne veut pas dire, comme s’en réjouit le capitalisme le plus stupide, que les ouvriers ont disparu. Ils ont muté, il y a de
nouveaux ouvriers comme il y a de nouveaux pauvres… »
« J’ai bien aimé un slogan popularisé par les indignés madrilènes : «Vous nous empêchez de rêver, on va vous empêcher de dormir. » J’ajouterais : «Tous ensemble, mais pas avec n’importe qui. »