Le Maghreb des films et le Manifeste des libertés présentent :
« Allah Ghaleb » (On n’y peut rien) de Nadia Makhlouf (45mn), suivi de « Avant de franchir la ligne d’horizon » de Habiba Djahnine (64mn)
De l’intimité de trois femmes à l’expression d’un peuple : plongée dans les réalités algériennes.
Chacune des projections sera suivies d’un débat animé par Mouloud Mimoun avec les réalisatrices.
Pour en savoir plus :
http://maghrebdesfilms.fr/Lettre-d-information-du-14-mars?var_mode=calcul
« Allah ghaleb » : itinéraires de 3 femmes en Kabylie de 25, 29 et 55 ans.
Aziza, jeune femme de 29 ans a terminé ses études. A la recherche d’un emploi dans la comptabilité, elle ne trouve rien.
Zahiya, 25 ans, étudiante et musulmane, porte le voile depuis maintenant 5 ans.
Béja, 55 ans, a toujours refusé le mariage imposé par sa mère. Aziza n’arrive pas à se marier parce qu’elle a eu des histoires avec d’autres hommes.
Zahiya a fini par se convaincre que pour mieux vivre, il fallait se draper dans le voile de l’islam. Quant à Beja, elle répugne les hommes de ce pays et a fini par se convaincre que le meilleur choix de vie en tant que femme était d’être seule.
Aziza et Zahiya sont sœurs, ont eu toutes les deux la même éducation.
Je suis leurs cousine Nadia, j’ai 29 ans, j’ai grandi avec elles durant toute mon enfance, Béja est notre tante à toutes les trois.
Aujourd’hui je vais à la rencontre de ces femmes pour qu’elles me racontent leurs vie en Kabylie.
Quelles sont leurs peines, leurs espoirs… Et comment envisagent elles l’avenir en Algérie ?
Algérie/documentaire/45min
« Avant de franchir la ligne d’horizon » : “Regard sur 20 ans de mobilisation/répression politique en Algérie à travers la parole de femmes et d’hommes militants, mais aussi un regard personnel sur mon pays”.
“Dans ce film j’ai été à la rencontre de militants et de militantes qui continuent d’agir. Les rencontrer, les surprendre dans leur espace de vie, de travail ou de lutte.
Dans le silence de la campagne, parmi les vagues de Bouloghine, ou les vents frais des monts de Tururda, ils inscrivent quelques mots de notre histoire tourmentée. Mémoire, trou de mémoire, bruits de fond, manifestations…, peu de silence dans ce film, car la parole peut parfois sauver. _« Avant de franchir la ligne d’horizon » propose une ligne fragile et inachevée. Des mots sans bégaiements mais qui portent tant de questions. Des hommes, des femmes, des jeunes…, des Algériens d’aujourd’hui qui tentent de regarder le passé pour entrevoir comment ils vivent ce présent complexe.”
Habiba Djahnine