Dans le cadre de la 11e édition du festival « Est-ce ainsi que les hommes vivent – La comédie du travail », organisé par le cinéma L’Ecran, Périphérie a conçu trois projections-débats :
Mercredi 2 février 20 h 30 à L’Ecran, Saint-Denis (14, passage de l’Aqueduc, métro Basilique de Saint-Denis)
Le travail à la chaîne :
Avec le sang des autres, de Bruno Muel, 1974, 56’, 16 mm
Sochaux, cadences en chaînes, de Laurence Jourdan, 2010, 53’, vidéo
Vendredi 4 février 20 h à l’Etoile La Courneuve (1 allée du Progrès, métro La Courneuve 8 mai 45, ligne 7, tramway Hôtel de Ville de la Courneuve ou RER B La Courneuve-Aubervilliers)
Rateau rouge : une lutte victorieuse ?
La lutte des Rateau, rushes, 1974
Le 1er mai 1967 à Saint-Nazaire, de Marcel Trillat et Hubert Knapp, 1967, 24’, vidéo
Dimanche 6 février 13h45 à L’Ecran Saint-Denis (14, passage de l’aqueduc, métro Basilique de Saint-Denis)
L’écran-gréviste :
La grande lutte des mineurs, collectif CGT, 1948, 12’, vidéo
Le 1er mai 1967 à Saint-Nazaire, de Marcel Trillat, 1967, 24’, vidéo
La grève, de Marcel Trillat et Frédéric Variot, 1969, 40’, vidéo
Au piquet ! Jean-Jacques N’Diaye,1995, 15’, vidéo
Un blocage, sinon rien, d’Ivora Cusack, Christine Cabory et Agathe Dreyfus, 2010, 10’, vidéo
Plus d’info sur : http://www.lecranstdenis.org/lacomediedutravail/index.html
Dans le cadre de la 11e édition du festival « Est-ce ainsi que les hommes vivent – La comédie du travail », organisé par le cinéma L’Ecran, Périphérie a conçu trois projections-débats :
Mercredi 2 février 20 h 30 à L’Ecran, Saint-Denis (14, passage de l’Aqueduc, métro Basilique de Saint-Denis)
Le travail à la chaîne :
Avec le sang des autres, de Bruno Muel, 1974, 56’, 16 mm
Sochaux, cadences en chaînes, de Laurence Jourdan, 2010, 53’, vidéo
Intervenants : Bruno Muel et Laurence Jourdan (cinéastes), Christian Corouge (ouvrier), Michel Pialoux (sociologue), Nicolas Hatzfeld (sociologue) et des ouvriers de Citroën-Aulnay
Séance animée par Tangui Perron
Avec le sang des autres (1974) réalisé par Bruno Muel avec le soutien du groupe Medvekine de Sochaux, constitue une étape décisive dans l’histoire du cinéma militant. Ce documentaire est l’un des premiers à céder la place et la parole à un « je » ouvrier, tout en décrivant les violences patronales, parfois fascisantes, que des entreprises comme Peugeot et Citroën avaient laissé croître après la grande peur de 1968. Il constitue l’aboutissement d’une collaboration originale entre des cinéastes, des ouvriers et des sociologues.
Il n’est pas question ici d’ériger ce film en monument, mais plutôt d’en faire un outil pour permettre un dialogue entre des anciens ouvriers et des plus jeunes, entre des salariés de Sochaux et d’autres de la région parisienne et pour comprendre les évolutions du travail. Dans ce cadre, le film de Laurence Jourdan, Sochaux, cadences à la chaîne (2010), parce qu’il décrit précisément et clairement le passage du fordisme au toyotisme, a toute sa place. On ne vous cache pas que pendant le débat, il est possible que l’on parle de résistances nécessaires et de perspectives politiques souhaitables…
Vendredi 4 février 20 h à l’Etoile La Courneuve (1 allée du Progrès, métro La Courneuve 8 mai 45, ligne 7, tramway Hôtel de Ville de la Courneuve ou RER B La Courneuve-Aubervilliers)
Rateau rouge : une lutte victorieuse ?
La lutte des Rateau, rushes, 1974
Le 1er mai 1967 à Saint-Nazaire, de Marcel Trillat et Hubert Knapp, 1967, 24’, vidéo
Intervenants : Marcel Trillat (cinéaste) et d’anciens salariés de chez Rateau
Séance animée par Tangui Perron
En collaboration avec l’IHS CGT de la Seine-Saint-Denis et l’IHS CGT Métallurgie
Une grève avec occupation, longue de trois mois, sans doute victorieuse, contre une politique de démantèlement d’une usine de haute technologie, telle est la lutte des Rateau, hier montrée en exemple dans toute la Seine-Saint-Denis et aujourd’hui en partie oubliée.
Intervenant quelques années après 1968, ce conflit, entamé le 31 janvier 1974 et achevé le 29 avril de la même année, marque l’entrée dans un cycle de combats de longue durée avec occupations des locaux, pour la défense de l’emploi. Il signe aussi, pour la CGT, une nouvelle façon de lutter et de communiquer, entre l’héritage de 1968 et la construction de nouvelles pratiques.
Cette lutte a laissé de nombreuses traces photographiques et filmiques. A partir d’éléments retrouvés et de rushes montés, nous tenterons pour une des toutes premières fois de faire revivre et analyser un conflit du travail – sans omettre la citation qu’en a faite Chris Marker dans Le fond de l’air est rouge.
Remerciements à Ciné-Archives
Dimanche 6 février 13h45 à L’Ecran Saint-Denis (14, passage de l’aqueduc, métro Basilique de Saint-Denis)
L’écran-gréviste :
La grande lutte des mineurs, collectif CGT, 1948, 12’, vidéo
Le 1er mai 1967 à Saint-Nazaire, de Marcel Trillat, 1967, 24’, vidéo
La grève, de Marcel Trillat et Frédéric Variot, 1969, 40’, vidéo
Au piquet ! Jean-Jacques N’Diaye,1995, 15’, vidéo
Un blocage, sinon rien, d’Ivora Cusack, Christine Cabory et Agathe Dreyfus, 2010, 10’, vidéo
Intervenants : Marcel Trillat (cinéaste), Tiénnot Grumbach (avocat de droit du travail), Nicolas Jounin, Danièle Linhart, Laure Pitti, Anne Bory (sociologues)…
Séance animée par Tangui Perron
Parfois perçue comme insurrectionnelle ou décriée comme moribonde, la grève, à l’instar de la manifestation, fait partie de l’histoire sociale de notre pays depuis plus d’un siècle. Ses pratiques, les droits qui la régissent et ses représentations ont considérablement évolué mais d’anciennes formes de luttes, que certains percevaient comme obsolètes, se redéploient aujourd’hui. A partir de documents cinématographiques, de 1948 à 2010, nous tenterons d’articuler prises de paroles et débats pour analyser l’évolution des grèves et celle de leurs représentations – en interrogeant le degré d’engagement de ces dernières.
Plus d’info sur : http://www.lecranstdenis.org/lacomediedutravail/index.html