« Tous les jours pareils.
J’arrive au boulot (même pas le travail, le boulot) et ça me tombe dessus, comme une vague de désespoir, comme un suicide, comme une
petite mort, comme la brûlure de la balle sur la tempe… »
L’usine. L’ennui, la fatigue, la vie perdue à la gagner, l’alcool et les médocs pour supporter, les accidents, parfois la mort. Et puis la vie qui reprend le dessus : la « récup » – ailleurs on dirait la
perruque – les apéros, les bouffes. Et encore ces moments de rupture
où un « autre futur » semble pouvoir se construire : les grèves, les
luttes où on reprend sa vie en main. Alors, au détour des virées de
Jean-Pierre Levaray dans son quotidien ouvrier, au-delà de l’usine,
résonnent des échos familiers pour quiconque s’est frotté au travail
salarié.
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