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Cine-déjeuner
jeudi 1er mars 2012 à 12h45 - Au CICP 1er étage, au fond du couloir 21 ter rue Voltaire 75011 Paris M° Rue des Boulets, Alexandre Dumas, Nation RER Nation

Dans le cadre de la Semaine Anti-Coloniale, le Cedidelp vous propose la projection du film "René Vautier, cinéaste franc-tireur"
2002 , 60’ , couleur , documentaire

Réalisation : Sabrina Malek,Arnaud Soulier.

Production : TS productions, les films de Mars, France 3 Ouest.

Participation : CNC.

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"Ne pas laisser les gouvernements écrire l’histoire."

Avec “Afrique 50”, René Vautier, alors âgé de 21 ans, a inauguré le cinéma politique moderne.

À 72 ans, longtemps censuré, René Vautier reste encore aujourd’hui peu connu du grand public. Pourtant, son parcours atypique a fait de lui un symbole du cinéma engagé.

Le portrait que lui ont consacré Arnaud Soulier et Sabrina Malek nous introduit dans une vie de cinéma toute entière guidée par un principe de révolte contre l’injustice, et déterminée par une interrogation fondamentale sur le rôle des images dans l’histoire.

Le film accompagne René Vautier dans son travail d’aujourd’hui, revient sur son œuvre et son expérience passée, en essayant de montrer comment s’articulent engagement politique et travail cinématographique

"Il a tourné un premier film en Côte d’Ivoire, la Côte d’Ivoire est devenue indépendante. Après, il a tourné un autre film en Tunisie, la Tunisie est devenue indépendante. Un autre en Algérie, l’Algérie est devenue indépendante. Et maintenant il vient en Bretagne ?" dirent des gendarmes quand René Vautier créa l’UPCB (Unité de Production Cinéma Bretagne). Rencontre avec le cinéaste, pour qui une caméra est bien la seule arme de poing qui vaille.

Les extraits d’"Afrique 50" (1950), "Algérie en Flammes" (1958), "Peuple en marche (1965), "Avoir vingt ans dans les Aurès" (1971) ou "Mourir pour des images" (1971) suffisent à dire le poids de René Vautier dans la création cinématographique française. Il a célébré à grand fracas les noces du cinéma et de l’action politique militante, s’impliquant dans l’histoire de la décolonisation de l’Afrique Occidentale et du Maghreb, aidant à former les cinéastes de Tunisie et d’Algérie. Pour celui qui avoue n’avoir pas eu le temps d’apprécier la beauté des choses, l’art aura été le moyen le plus efficace de propager l’information et d’instiguer des actes de résistance. Dans de longs entretiens, il remet en perspective avec humour, mais la colère toujours rivée aux mots, la "légende" Vautier ; interviennent aussi les compagnons de lutte cinématographique de longue date, comme Soazig Chappedelaine, les Le Garrec, etc.



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